Les Artistes de la sélection
Sonorités d’Afrique
Artiste engagée, Emel se fait connaître pendant la révolution tunisienne de 2011. Elle participe avec Jeanne Cherhal au documentaire «No Land’s song» projet de la réalisatrice, Sara Najafi, qui vise à récréer un concert de femmes à Téhéran, chose interdite depuis la révolution islamique de 1979. Avec son nouvel album, toujours chanté en arabe, la chanteuse folk prend un virage électronique.
Une «Diva engagée». Compositrice, militante de causes humanitaires, Angélique Kidjo dédie aux femmes d’Afrique, et à leur résilience, des albums où s’unissent les voix de sa maman, des chorales féminines du Kenya et du Bénin, Asa, ou encore Manu Dibango, le Kronos Quartet, Gilberto Gil, et Carlos Santana dans un style afro funk enthousiaste.
Originaire de la Côte d’Ivoire, Dobet Gnahoré rejoint très tôt la compagnie de son père, maître percussionniste, où elle y pratique les arts de la scène. Ses 4 premiers albums sont produits par le label belge ‘Contre Jour’. Avec l’appui de Nicolas Repac, elle nous livre un nouvel album où se mêle chant africain, l’afro pop et l’électro.
Chanteuse et comédienne malienne, Fatoumata Diawara est repérée très jeune par le réalisateur Cheick Oumar Sissoko qui l’engage dans son film La Genèse. Elle rejoint ensuite la France où elle participe à de nombreux projets comme la comédie musicale Kirikou et Karaba, le film Timbuktu et l’album de Mathieu Chedid, Lamomali. C’est d’ailleurs, M qui produit cet album entre tradition et modernité.
Formée en 1964, ce trio féminin se fait surtout connaître internationalement dans les années 80 à la faveur de la lutte anti-apartheid. Les Mahotella Queens ont contribué à l’éclosion d’un nouveau genre musical, le mbaqanga, musique festive mêlant trad. et modernité. Toujours en activité, un retour sur Toulouse serait super !
Monument de la musique populaire malienne, la voix d’Oumou Sangare accompagne les Hommes dans leur quotidien. Elle est LA musique et LA voix de l’Afrique de l’Ouest. Alliant le wassalou et l’afro pop, les textes parlent de féminisme, de polygamie, de trahison. Interprétation magistrale à la kora, à la basse, au clavier et à la batterie.
Chanteuse cap-verdienne, digne héritière de Cesaria Evora, elle se fait remarquer lors d’un concours de chant au Portugal. L’artiste fait appel à des auteurs comme Teofilo Chantre. Sa morna s’enrichit d’influences brésiliennes et caribéennes.
Chanteuse,compositrice et guitariste, figure emblématique de l’afrobeat, Rokia Traoré a vu son pays se déliter par d’innombrables coups d’Etat. D’une voix grave, elle chante le Mali et l’humanité qui chavirent. Né so, pourrait être l’hymne des ‘déplacés de leur terre’. Sa reprise de Strange fruit est bouleversante. Accompagnée de jazzmen, l’artiste s’affirme après chaque tempête, comme l’une des âmes du mandingue.
Pour la première fois Natacha Atlas signe un album de jazz où les mélopées s’épanouissent sans retenue. Coécrit et produit par le trompettiste Ibrahim Maalouf, la musique se métisse avec le oudiste Smadj, le violoncelliste Vincent Ségal, le batteur André Ceccarelli…. S’éloignant des clichés orientaux qui l’enfermaient, elle propose un album exceptionnel, où sa voix est plus posée, plus mûre, plus sereine. A écouter sans retenue !
De l’eau qui s’écoule, le chant des oiseaux, le oud de Yacir Rami, les percussions de Rhani Krija nous happent dès l’ouverture, et cette voix douce et chaude qui nous bercent de textes aux allures de comptines… L’auteure-compositrice marocaine fusionne le gnaoua et le jazz pour nous emmener vers un nouvel Orient.
L’Artiste algérienne, avec la complicité de Francis Cabrel, Michel Françoise et du oudiste Medhi Dalil, nous offre un album de ballades engagées ou pas, en arabe et en français. O liberté est un savoureux mélange de douceur (la voix) et de force (les mots).
Découverte dans le clip «Lili s’en fout» du libanais Toufic Farroukh, Yasmine Hamdan est une figure majeure de la scène musicale underground au Moyen-Orient.Dans le sillage des Soapkills, électro métissé d’Orient, la chanteuse signe un album intime et lumineux. Yasmine est belle, et sa musique tout autant.
DVD
Simone Bitton
Simone Bitton signe un portrait admirable de Oum Kalsoum, reine de la chanson égyptienne. Au cours de ses cinquante ans de carrière, elle a obtenu une reconnaissance internationale. Sa voix inclassable et son immense force de caractère font d’elle une diva, qui incarne l’âme du monde arabe.
Musiques des Amériques
C’est toujours l’été avec la Reine de Trinidad-et-Tobago !
Cet album de reprises, qui chante les femmes et leurs résistances, est consacré à ceux et celles qui ont forgé sa musique : Aretha Franklin, The Melodians, Angélique Kidjo… C’est un savant mélange de rocksteady et d’ influences afro-caribéennes, mais surtout c’est du calypso et ça bouge !
Née à Caracas, Eliana Cuevas vit au Canada depuis une quinzaine d’années, l’artiste a déjà signé plusieurs albums. Elle navigue entre influences afro vénézueliennes, jazz et folk. Sur cet album, elle est accompagné de son mari, Jeremy Ledbetter, pianiste de jazz et de plusieurs musiciens latino-américains.
A 76 ans, l’artiste militante de la Nation Cree n’a rien perdu de sa colère contre la guerre, l’oppression, la pauvreté, le racisme, la désinformation. L’album est une collaboration avec la chanteuse inuit, Tanya Tagaq . De nouveaux enregistrements de classiques intemporels tels que Universal Soldier ou Little wheel spin and spin ne demandent qu’à être (re)découverts, car rien n’a changé depuis 1970.
En cas de tempête, ce jardin sera fermé
Cœur de Pirate
L’album est en québécois autrement dit en français, et il est pas gai ! Un piano, une voix toute douce pour chanter des heures difficiles. En cas de tempête… raconte son viol, puis la descente vers la dépression et l’alcool. La gloire trop tôt, la plonge dans des situations qui ravissent les médias. Mais Cœur de Pirate est jeune, les textes ne sont pas gnangnan, alors rendez-vous dans 20 ans.
L’album studio met entre parenthèses ses protest songs, pour des textes apaisés empruntés à Tom Waits, Josh Ritter ou Mary Chapin Carpenter. A 77 ans, la diva du folk, donne toujours des frissons. Petite anecdote : en juin 2018, Joan Baez a été refoulée à l’entrée du Pachamama, un club célèbre proche de la place de la Bastille, à cause de ses chaussures ! Ca c’est Paris !
19ème album de la canadienne, un retour à la musique après cinq ans d’absence. Les textes sont de l’artiste. La reprise d’un poème de Kipling : If. One week last summer obtient le Grammy Award de la meilleure chanson. Dernier album aussi, une rupture d’anévrisme l’empêchant désormais de chanter.
Sur l’album des jeunes filles au regard grave et déterminé, des barbelés.
La voix soul d’Imany est un cri de colère parfois contre les images violentes des médias et notre statut de voyeur ou contre notre aveuglement face aux périls environnementaux ; mais toujours porteuse d’un fort engagement – en témoigne « There Were Tears ». Entre folk acoustique et racines africaines, son blues hybride, ne peut laisser indifférent.
A 78 ans, la cantadora colombienne Totó a gardé sa voix de jeune fille. Ses rythmes de chants et de danses viennent de la richesse musicale des esclaves africains, des colons espagnols et des amérindiens. L’album est une rétrospective de sa vie d’immigrée parisienne fin des années 70 et 80.
Album blues rock très étonnant de cette artiste originaire d’Haïti que nous avions rencontrée dans des projets world jazzy. Accompagnée du guitariste Matthis Pascaud, de sons électriques lancinants et de percussions endiablées, Moonlight Benjamin porte les couleurs et les chants créoless des Caraibes avec beaucoup de force dans la voix.
BD
Carlos Sampayo, JoséMunoz
Pour approcher un tel mythe, seul un grand maître du noir et blanc pouvait se montrer à la hauteur. Le graphisme de Munoz se met au diapason de cette musicienne d’exception afin d’évoquer son existence tourmentée. Lady Day est éternelle, personne n’en doute.
Pénélope Bagieu
Pénélope Bagieu retrace avec ses crayons et son talent l’itinéraire de Cass Eliot, étoile filante de la chanson et voix des Mama’s and the Papas. Ce roman graphique enivrant est une véritable plongée au cœur des années soixante et du Flower Power.
Cédric Rassat, Anna Rousse
Ce captivant biopic offre un coup de projecteur sur une voix unique du folk américain. La chanteuse aux yeux fermés est une source d’inspiration pour de nombreuses artistes telles que Joanna Newson ou Cocorosie. Voici un vibrant hommage à cette affranchie des lumières du star-système.
DVD
Catherine Gund et Daresha Kyi
Pendant 50 ans, la chanteuse mexicaine Chavela Vargas a incarné la liberté de pensée. Ses chansons empruntées au répertoire ‘macho’, la ranchera parlent des amours naufragés. Sa présence lumineuse et sa voix incomparable au Festival Rio Loco de 2004 restera dans la mémoire des Toulousains.
Mélodies d’Asie
A 22 ans, Anandi est une voix moderne de l’Inde ; mais elle ne déroge pas à la règle du râga : solo et improvisation sur tabla et sarangi. L’artiste respire sa culture et peut ainsi la célébrer de manière contemporaine.
La sitariste se fait l’égérie de l’injustice persistante sur terre. Sur des râgas largement instrumentaux, avec sitar, batterie, hang, hautbois et électronique, les voix de la rappeuse M.I.A., du chanteur Alev Lenz, ou de l’actrice Vanessa Redgrave ajoutent une dimension humaine.
Il y a bien eu un moment où aucune barrière linguistique et religieuse n’entravait la libre circulation des Hommes, des idées et de leurs voix, à travers les montagnes et les plaines perses et anatoliennes. L’iranienne Mahsat Vahdat et le turc Coskun Karademir interprètent des poèmes du 13ème et 14ème siècle de Rûmi et Yunus Emre. Le ney, le luth et les percussions font le lien esthétique entre les 2 cultures.
Religieuse maronite libanaise, Sœur Marie Keyrouz est une immense chanteuse des musiques traditionnelles d’Orient : maronite, byzantine, melkite, araméenne… Humaniste au discours de paix et de tolérance, son chant hypnotique atteint des sommets d’émotions… cette voix divine est un voyage vers l’extase !
Son héritage : la musique carnatique, son rhythme : la soul, son inspiration : le monde. Dans cet album, Susheela invite le maître des gongs, Gondrong Gunarto et son Ghost Gamelan dans une frénésie de percussions.
3 musiciens hors-norme :Serge Teyssot-Gay, Gaspar Claus et Kakushin Nishiara créent un opéra rock prog sur la vie extraordinaire et dramatique du samouraï Yoshitsune. La punk Nishiara, mène le spectacle avec son chant de gorge et son utilisation violente et dissonante du plectre sur son biwa. Ses comparses se mettent au diapason et transposent leurs instruments dans les confins de la musique japonaise.
Notes d’Europe
2 albums qui compilent 20 ans d’existence de ce choeur diaphonique de femmes. Elles peuvent chanter les traditions bulgares, les chants mystiques et quelques pépites telles que : Tapan bie ou Pippero. Lisa Gerrard, Huun-Huur-Tu, Bregovic font partie de ces nombreux artistes qui se sont produits avec elles. Depuis 1952, ce chant choral élevé au rang de chef-d’oeuvre, sera sûrement inscrit, un jour, au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.
Le groupe polonais-ukrainien, fusionne le folk, le jazz et l’electronica. Grajo gracyki est un chant traditionnel de mariage assez complexe où la mariée ne doit faire qu’une chose : pleurer ! Une voix de gorge s’invite sur Upoli bereza, l’histoire d’une mère ravie que son fils revienne de la guerre et catastrophée que la promise soit déjà mariée .
Un album très chaleureux, avec des voix utilisée comme instrument et des sons électro.
Gypset airlines…
Les musiques tsiganes savent aussi évoluer, utiliser les synthés (à la manière de Besh O Drom, Gipsy Casual, Shantel…). C’est cette volonté de s’affranchir aussi des clichés qui a réuni Erika, Angelina et le DJ Romain Pierre, sous la bannière de ce néologisme. De la gouaille manouche en franglais, du délire pour le dancefloor, de la pop, de l’humour… A écouter sans modération.
Ils sont de Thessalonique ; 7 musiciens virtuoses plus la chanteuse Ria Ellinidou, qui enflamme. Un son époustouflant sur les musiques du pourtour méditerranéen et d’un peu plus loin.
Auteure-compositrice-interprète-indépendantiste Karine Polwart mêle compositions originales, ballades médiévales et poèmes de Robert Burns. Elle a le don de dire juste assez, de ses révoltes. Et sur scène, elle réjouit le public de quelques interventions politiques avec un irrésistible accent écossais. Il ne faut pas oublier Pippa Murphy, qui a composé une musique originale.
Très rapidement Loreena Mckennitt à conquis la scène internationale. Sa beauté typiquement irlandaise, sa voix puissante soprano, sa virtuosité à la harpe, l’accordéon, le piano et surtout ses créations musicales font toujours rêver tous les festivals. De ses nombreux voyages et de sa culture celtique, la canadienne a créé son propre genre.
Ce 10ème album studio, intimiste, contient quelques nouvelles chansons et des reprises sur des compositions originales.
Jazz, chanson française ou anglaise, traditionnel des Balkans… voilà, entre autres, les répertoires abordés avec grand talent par Elina Duni et sa magnifique voix raffinée. «Partir», le dernier album de cette chanteuse albanaise exilée en Suisse, nous ravit par son chant subtil, mélancolique et déchirant.
Luz Casal se fait connaître avec la reprise de la chanson Piensa en mi qui figure sur la BO Talons aiguilles. Après un hommage à Dalida en français et en espagnol, elle nous revient avec ce nouvel album à la fois rock comme à ses débuts et intimiste.
Le quatuor vocal est composé de 4 femmes qui s’accompagnent uniquement de percussions (tambours, kayamb, roseau…).
E los leons est une adaptation de ‘Diotime et les lions’ de Henry Bauchau, par leur comparse Laurent Cavaillé du groupe Du Bartàs. En 18 titres, l’album conte l’histoire de la jeune Diotime qui transgresse les interdits des hommes, en participant à la guerre rituelle contre les lions. La langue occitane transposée sur un conte oriental.
Pour la 1ère fois, l’ambassadrice des Samis norvégiens, chante en anglais un album pop. Le joik, chant chamanique a cappella, se noie dans les boucles éthérées de l’électro sur des textes qui s’interrogent sur la place de la femme dans ce monde. Mari boine, la poétesse en harmonie avec la nature se révèle universelle.
Mari chante les poètes et les paysages musicaux estoniens. La langue se prête aux ambiances folk. La compositrice joue du kannel (cithare), à la manière d’un guitariste ; son groupe Runorun se distingue par la maîtrise de plusieurs instruments et d’ impros ludiques.
La Mozambicaine Marisa dos Reis Nunes, migre au Portugal à l’âge de 4 ans. Sa destinée : chanter le fado dans le monde entier. Son allure baroque, sa voix identifiable subjuguent. Dans cet album éponyme, son fado s’enrichit de percussions africaines sur Verde limao, de sonorités arabo-médiévales sur E mentira, d’une guitare flamenca enjouée sur Fado errado, du vraiment kitsch sur Quem me dera.
La Galice a engendré un phénomène artistique inclassable. La compositrice et chanteuse a fait de ses mots d’ordre : le patrimoine et le son quel qu’il soit , d’où qu’il vienne, une performance. Deixaas, c’est de la musique industrielle, bruitiste, répétitive sur des rythmes ancestraux.
Les Waterson-Carthys font partie des grands interprètes du folk anglais. 2 voix distinctes : la matriarche Norma reprend Strange weather qui pourrait se traduire par ‘Temps incertain’. La fille Eliza, exubérante et magique, interprète une célèbre ballade écossaise ‘The elfin knight’, scandé par le Gift Band. En duo, Lost in the stars pour le tragique, l’obscure Black muddy river ou encore Galaxy song pour l’absurde.
Le trio féminin le plus célèbre de Finlande, rend hommage à leur province natale :Viena, située en Carélie russe. Les thèmes des chansons sont inspirés des rencontres et des impressions de leur voyage. Les rythmes trad. pop et jazz, s’accordent au kantele et aux instruments européens. De leurs voix puissantes soprano qui se superposent, Susan, Mari et Sari prouvent que les pays du Nord, savent exalter des oreilles étrangères.
Homecoming ? Live from Ireland
Le Collectif est né à Dublin il y a 14 ans pour célébrer en jouant, chantant et dansant l’héritage irlandais, celui d’hier et celui de maintenant. Durant 2 min, Homecoming lament nous transporte dans une féerie celtique avec simplement un carillon, un uilleann pipe et une batterie. A Dublin, les spectateurs ont eu la chance d’entendre quelques mesures de great highland bagpipe sur le magnifique Amazing grace. Ces retrouvailles sont un régal !
L’inspiration est entre l’Orient et l’Occident, entre les chants judéo-espagnols et le rebétiko. Interprète de talent, se sont ses voyages et découvertes musicales qui lui donne envie de chanter en de nombreuses langues. Mention spéciale au percussionniste perse Naghib Shanbehzadeh. L’album est consacré à l’exil et au déracinement.
Ce 1er album de Paloma Pradal est une véritable mosaïque emblématique de son art et ses goûts musicaux éclectiques. Cette superbe voix flamenca interprète aussi bien du Brel en espagnol que de grands classiques latino-américains ou ses propres compositions … Belle confirmation d’un talent éclatant au service des musiques !
Celles que nous avons aimées et que nous aimons toujours
Oum Kalthum (1898-1985)
La lumière de l’Orient, dont le vibrato créait l’extase chez les humbles et les puissants.
Cheikha Remitti (1923-2006)
La mère de tous les raï, bien avant les «chebs et chebbas», derrière son khôl, chantait l’indépendance et le désir.
Melina Mercouri (1920-1994)
Actrice, tragédienne, chanteuse et femme politique. La pasionaria du peuple grec.
Chavela Vargas
(1919-2012)
La dame au poncho rouge devient l’icône mexicaine, en interprétant d’une voix magnifiée par l’alcool, la musique macho ranchera.
Brenda Wootton (1928-1994)
La voix celtique des Cornouailles.
Amalia Rodrigues (1920-1999)
Pas de fado sans Amalia.
Cesaria Evora (1941-2011)
La chanteuse aux pieds nus, qui fit de la morna, le blues du Cap-Vert, un genre universel.
Eva Cassidy (1963-1996)
Chanteuse américaine de folk et de jazz, en fait inclassable, dont la voix passait du filet à la puissance d’une cascade. Sa gloire fut posthume. Foutu destin !
Lhasa de Sela (1972-2010)
Une auteure-compositrice fascinante d’origine americano-mexicaine. Ses 3 disques resteront dans notre mémoire.
Mercedes Sosa (1935-2009)
Une voix incomparable qui magnifiait le folklore argentin et de toute l’Amérique latine.
Celia Cruz (1925-2003)
La reine déjantée de la salsa de Cuba.
Pour les petits et les grands
Berceuses de l’ourse : 19 mélodies et ballades slav
Djaïma, musicienne éclectique nourrie aux musiques de l’Est joue pour les tout-petits les nuances de l’âme slave. L’archet semble arracher la mélodie au violon et la voix module textures et tessitures : douceur des graves, aigus légèrement éraillés, notes pures ou vibrato déchirant. La simplicité de l’accompagnement guitare, violon, et les résonances du vibraphone donnent à l’ensemble une limpidité sensible.
Danse ti doudou : bal et carnaval des Antilles…
Magguy Faraux
Figure incontournable de la collection Terres d’enfances des éditions ArB, Maggy Faraux chante sa « Gwaloup » au fil des albums et nous invite à bouger croupion» au son des biguines. En créole ou en français, ses chansons content des histoires dont chacun, petit ou grand, peut être acteur et sa voix d’ensorceleuse vous convoque à un bal endiablé au son de l’accordéon, de la guitare et des percussions.
Allumettes
Geneviève Laloy
Primée dès la sortie de ses premiers albums, Geneviève Laloy, auteur-compositrice bruxelloise navigue entre jazz, swing et trad avec élégance et intelligence. Entourée de musiciens chevronnés, harmonica, guitare, accordéon et compagnie, elle chante dans ce nouvel album une ode au feu des émotions, un plaidoyer contre le feu des bombes, de sa voix claire et chaleureuse qui a vite su conquérir le jeune public.