Depuis 700 ans, l’Académie des Jeux floraux récompense les poètes jugés les plus méritants au moyen de « fleurs » de grand prix.
Troubadours, langue d’oc et Jeux floraux
Le concours de l’Académie des Jeux Floraux et la poésie du temps de Victor Hugo
Lieu: Bibliothèque d’étude et du patrimoine
Jeudi 13 juin à 18h
Depuis 700 ans, l’Académie des Jeux floraux récompense les poètes jugés les plus méritants au moyen de « fleurs » de grand prix. Au 19e siècle, la découverte précoce du talent de Victor Hugo fait partie de ses grandes réussites. Celui qui écrirait Notre-Dame de Paris ne pouvait qu’être honoré de recevoir les palmes d’une institution si ancienne, dont l’histoire remontait, avec les troubadours, aux racines du talent poétique. Mais si la mode du Moyen-Âge a pu contribuer au lustre des Jeux floraux au début du 19e siècle, ce même rapprochement les tient en marge de la « modernité », qui s’exprime dans l’avant-garde poétique à partir des années 1850. Selon quelles logiques les poètes primés par le concours étaient-ils reconnus ? Que signifiait leur réussite, et quelles portes ouvrait-elle ? Mais surtout, que nous racontent les si nombreux poèmes qui n’ont jamais été récompensés ? En s’appuyant notamment sur les archives inédites de l’Académie, cette conférence expliquera le rôle du concours pour la littérature du 19e siècle, une histoire faite de paradoxes et de rebondissements.
Par Elsa Courant, CNRS.
Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine